Si vous êtes dans une démarche de zéro-déchet ou tout simplement que vous êtes conscient de l'impact environnemental des objets que vous faites entrer dans vos vies, vous vous demandez peut-être comment mieux consommer ?
Je vous livre ici ma façon de procéder et comment j'ai fait pour l'appliquer au mieux à ma petite entreprise.
Les objets dont je me sers peu
Pour les objets que je n'utilise qu'une fois de temps en temps, une des premières options qui s'offre à moi serait de demander à mon entourage si je ne peux pas emprunter le leur pour l'occasion. Si personne ne possède l'objet parmi mes proches, est-il possible de le louer ?
D'une part, je ne m'encombre pas d'un achat qui restera la plupart du temps bien rangé dans un placard (à prendre de la place et de la poussière) et d'autre part, je vais faire des économies !
Les objets indispensables
En ce qui concerne les objets dont je vais me servir plus durablement, plusieurs choix sont possibles également.
L'occasion
En premier lieu, et c'est celui que je privilégie dès que possible, est-il possible de l'acheter d'occasion ? Pour moi, c'est la solution idéale. Pas besoin d'extraire de nouvelles matières premières, de le fabriquer et toutes les étapes suivantes qui, mises bout à bout, ont finalement un impact que l'on néglige bien trop souvent !
C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai décidé d'utiliser des tissus de seconde main pour réaliser mes accessoires. Les ressourceries regorgent de tissus en parfait état qui ne demandent qu'à être utilisés ! De plus les motifs sont uniques et vous ne les retrouverez que très difficilement ailleurs. Cela me permet également de produire de plus petites quantités et de proposer des réassorts régulièrement.
L'inconvénient de la seconde main, et cela s'applique à l'entreprise comme dans la vie courante, c'est qu'il faut un peu anticiper les choses. Déjà il faut chercher un minimum, et forcément ça prend beaucoup plus de temps. Ensuite si on recherche quelque chose de très précis dont on a besoin tout de suite, on risque de ne pas trouver son bonheur.
Le reconditionné
Ensuite, une option que je trouve plutôt utile pour tout ce qui est appareil plus technologique comme les smartphones par exemple, c'est le reconditionné. Aujourd'hui c'est quand même compliqué de se passer de ce genre d'appareil, alors comment faire au mieux ?
Le reconditionné, c'est un peu de l'occasion mais avec quand même des petites garanties. Je sais au moins que mon appareil a été remis en état avant d'arriver entre mes mains, et surtout je n'en achète pas un neuf (si vous vous demandez pourquoi acheter un nouveau téléphone est problématique, je vous laisse chercher sur Internet, les réponses vont venir facilement).
Le dernier recours : acheter du neuf
Lorsqu'aucune des options précédentes n'est envisageable, alors j'achète neuf, mais j'essaye de faire au mieux.
Les lingettes lavables
Pour reprendre l'exemple de l'entreprise, un dilemme s'est posé à moi concernant les lingettes lavables. Je n'arrivais pas à concilier seconde main et qualité, dans le sens où cela devenait beaucoup trop compliqué pour moi de proposer des lingettes lavables avec les mêmes caractéristiques entre chaque lot. Je pense qu'une personne qui a acheté un lot chez moi s'attend à retrouver les mêmes caractéristiques pour le lot suivant (en terme de douceur ou d'absorbation par exemple).
J'ai donc décidé d'opter pour du neuf, elles sont donc composées d'une face en coton BIO certifié GOTS et d'une face en tissu upcyclé.
Les Labels
Pourquoi du coton BIO certifié GOTS ? Il était évident que je me décide à acheter du bio. Au vu de la démarche de l'entreprise de réduire au minimum son impact sur l'environnement, je n'allais pas rajouter une couche de pesticides (entre autre...) sur la planète !
Ensuite il y a le label Oëko-Tex qui est assez connu maintenant mais il n'était pas suffisant pour moi. Déjà, il faut savoir que ce label ne garantit pas que votre tissu/vêtement soit bio. Il veut simplement dire que votre produit ne contient pas de produits chimiques nocifs pour la santé.
Le label GOTS (Global Organic Textil Standard), quant à lui, s'applique uniquement au textile biologique. Il exige également des critères en matière de protection de l'environnement (pas d'utilisation de produits toxiques ou cancérigènes lors de la production, prise en compte de la consommation d'eau, de l'énergie et de la gestion des déchets de l'entreprise) mais aussi vis-à-vis des conditions de travail des employés lors de la fabrication. Prendre soin de la planète, c'est bien mais prendre soin de la planète et des hommes c'est encore mieux !
Je voulais conclure cet article en précisant évidemment que chacun fait du mieux qu'il peut et que ce n'est pas toujours facile de respecter le même processus sans faux-pas. Parfois c'est impossible, par manque de temps ou de moyen. Avoir conscience de l'impact de sa consommation sur son environnement est déjà un premier pas, et il permet déjà de freiner quelques achats compulsifs !
Image par Q K de Pixabay